Château de la Lande
Restauration d’un château IMH
Maître d’ouvrage : privé // Localisation : Vallon-en-Sully (03) // Programme : restauration des façades, du logis et d’une partie des communs // Coût : 210 k€ht // Mission : complète // Avancement : en cours // Édifice inscrit sur la liste des Monuments Historiques depuis 1983
Le château de la Lande est au cœur d’une grande propriété agricole et se compose de différents édifices : – un corps de logis central de plan rectangulaire à trois travées, flanqué de deux pavillons carrés aux extrémités. L’ensemble, à deux niveaux, est percé régulièrement. Les toitures sont à quatre pentes, recouvertes de tuiles plates caractéristiques de la région. – Deux pavillons de plan carré encadrent l’entrée, à l’opposé de la cour : une chapelle au Nord-Ouest et un autre pavillon décrit comme « la maison du jardinier » sur un des documents d’archives. – Des ailes enfin relient l’ensemble et le referme sur la cour. Elles abritent les communs, anciens appartements de domestiques et locaux agricoles. L’ensemble est bâti en moellon enduits, seuls les encadrements de portes et de fenêtres sont appareillés en grès rose de la vallée du Cher, ainsi que les chaînage d’angle.
Le premier document d’archive conservé par le maître d’ouvrage est une description du domaine dans un inventaire après succession daté de 1636, décrit ainsi : « Le Château de la Lande consistant en un grand pavillon, deux chambres basses, deux chambres hautes…maison du jardinier sur une aile et sur l’autre une chapelle, boulangerie et deux chambres ; le tout enfermé de murailles et de fossés ». Cette description nous renseigne sur l’état d’origine et confirme la datation de l’édifice au début du XVII° siècle. Les remaniements, nombreux particulièrement aux ailes des communs, sont visibles en partie sur les façades.
La chronologie des différents propriétaires ainsi que leurs qualités sont connus à partir de 1714, et permettent de reconstituer l’histoire de l’occupation de l’édifice. Le lien avec l’activité agricole alentour est constant, l’édifice restant encore aujourd’hui, relié à un domaine de deux-cent hectares. Les mutations du bâti, de la façon dont il est habité depuis l’état d’origine, suivent celles de l’activité agricole correspondantes. Ce rapport, ré-étudié à l’aune de la situation actuelle, sera au cœur du projet de rénovation de l’ensemble.
